J'ai pas aimé Aimé Giral

Me voici, mes vieux gars, bien peinard au coin de ma cheminée, un verre à la main et l’oreille à France bleue…

Un vrai bonheur d’entendre les journalistes perpignanais : humour, accent et amour de leur club !

Evidemment ça siffle mais il ne faut pas trop en demander aux tocards.

Il y a de l’enthousiasme en début de partie. C’est amusant mais plus ils sont heureux moins je suis serein et moins ils nous huent plus j’ai envie de hurler… Ma radio a passé un sacré mauvais moment !

Ainsi nous avons perdu, c’est con mais ça arrive.

La responsabilité en incombe à l’équipe tout entière. Il n’y a pas un homme responsable d’une défaite ou d’une victoire, il y a toujours un groupe. Le Rugby est LE sport d’équipe par excellence, le résultat n’est jamais individuel.

La saison continue, apprenons de nos échecs, respectons toujours tous nos adversaires et nous pourrons voir notre équipe bien aimée sur la plus haute marche à la fin de la saison comme l’avait vécu un certain Aimé Giral, champion de France avec l’ASP, ancêtre de l’USAP, en 1914 et mort au champ d’horreur le 22 juillet 1915…

« Quelle connerie la guerre… »

Pour me remonter le moral je vais penser au bonheur des Perpignanais…pas sûr que ça marche !

Alors je songe aux « supporters » qui ne sont là que pour les victoires et je me marre sérieusement. 😊

Gilles Balsan

Président d'Honneur et Fondateur de Génération Yves du Manoir