Je n’aime pas la télévision... (et elle nous le rend bien...)
Ainsi donc il n’y a pas de supporter dans les travées pour la dernière journée de notre Top 14.
Ayant cru comprendre que les terrasses, les cinémas et autres lieux de convivialités heureuses nous avaient enfin ouvert leurs bras (de fauteuil), je fus bien étonné d’apprendre que nos stades nous étaient fermés.
Quid, m’interrogeais-je in petto ? (J’aime me parler latin quand je suis perplexe, je trouve cela infiniment chic).
Ah oui, suis-je donc sot, le couvre-feu est toujours à 21 heures et les matchs sont programmés à cet horaire néfaste.
Mais pourquoi donc les rencontres n’ont-elles pas été déplacées dans l’après-midi ? Nous aurions ainsi pu nous rejoindre dans un bonheur partagé.
Qui n’a pas pris cette bonne décision ?
Dieu ? Dans son infini bonté il aurait estimé que nous devons rester sagement dans nos foyers pour nous préparer à la messe dominicale.
L’OMS, toujours soucieuse du contrôle de la COVID ?
Notre bon gouvernement, attentif plus que jamais à notre santé ?
Nenni mes bons amis, nenni.
Il y a dans les instances « sachantes et décidantes » d’un diffuseur un cerveau mal irrigué qui n’a pas jugé utile de prendre en compte les supporters.
Mais cela n’est pas vraiment surprenant car jamais, nous, supporters de Rugby n’avons eu la moindre importance chez ces gens-là. Pas de débat, rien que du mépris. « Faut vous dire monsieur que chez ces gens-là on ne cause pas, monsieur, on ne cause pas, on compte ! ».
Nous attendions avec tellement d’impatience de voir, sans écran, nos amis et nos joueurs, mais du côté obscur les quarantaines avaient montré une chose inattendue. On peut retransmettre des événements sans public. C’est pratique une boîte vide, on peut y mettre des enregistrements et sans doute bientôt des pubs sans être gênés par ces ploucs braillards de supporters.
Ils oublient, les sots, qu’un stade sans nous ce n’est qu’un cassoulet sans saucisse et sans haricot...pour le son, une clé sans molette ou la vie sans Amour.
Si les joueurs nous font vibrer c’est plus quand nous les voyons sur un terrain qu’à travers un écran plat et sec. Nous sommes supporters avant, bien avant, d’être des abonnés vaches à lait.
La FFSR a évidemment réagi, ainsi que le Rugbynistère mais à part ça il n’y a rien sur les médias que j’ai consultés...C’est tout simplement pitoyable.
Et, cerise sur le gâteau ou plutôt mouche à merde sur une bouse, nous apprenons que le service public abandonne l’excellente émission « Rencontres à XV » qui nous permettait de suivre un Rugby que nous aimons aussi, celui de nos campagnes. Pour cela il nous faut réagir et nous le pouvons encore à travers la page FB « pour que vive Rencontres à XV ou en signant la pétition éponyme sur www.change.org .
Messieurs les programmateurs vous n’êtes que de tristes vilains et je ne vous salue point !
PS : ce soir je suivrai la dernière journée à la radio.
Gilles Balsan
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