Une Coupe d’Europe haute en couleurs
Il ne fait pas bon jouer une finale en jaune !
Supporter du Racing d’abord mais amateur de Rugby aussi j’étais devant mon poste de télévision pour voir qui de mes amis toulousains ou rochelais seraient dans l’allégresse.
Les cagouilles ne sont pas passées outre les saucisses (j’eu pu évoquer le cassoulet mais Castelnaudary ne jouait pas).
Foin de ces considérations gastronomico-rugbystique je m’interroge...
Pourquoi diantre jouer en jaune ?
Je sais bien que se sont les couleurs de La Rochelle, je ne suis pas sot à ce point, mais j’ai le souvenir qu’ils ont aussi du noir sur leur jersey...et jouer en noir n’est-il pas autant synonyme de victoires que se déguiser en canari vous conduit à l’échec ? C’est en tous cas ce que me disait un ami de Wellington.
D’ailleurs Toulouse ne portait-il pas du noir ?
Vous pouvez penser que cette analyse chromatique a peu de sens, et pourtant hormis le fait que j’écris ce que je veux, les couleurs ont un sens.
L’immense historien qu’est Michel Pastoureau l’a grandement démontré.
Le jaune est la couleur de la fraicheur, du petit poussin qui bientôt sera une jolie poulette ou un coq agressif. C’est aussi celle du soleil et de la joie. Mais n’oublions pas que c’est la teinte qui caractérise les cocus et les traitres (ce que ne sont certes pas les maritimes). Quand il pâlit il évoque la maladie et la tristesse, alors amis de la caravelle, soyez fiers de votre club.
Le noir, qui n’est pas à proprement parler une couleur, représente évidemment dans notre culture la mort. Mais au rugby il exprime celle de l’adversaire. Le noir est également le signe de l’efficacité et de l’élégance. Associons-le au rouge et voici qu’apparaît la force de la justice. Le rouge, c’est aussi la passion ; et ça on n’en manque toujours pas du côté de la Garonne malgré cinq titres.
Pour ce qui est de l’élégance il est, à mes yeux, une teinte plus typique, vous l’aurez deviné, c’est le Ciel et Blanc. Et oui, ma mauvaise foi est sans limite quand je veux mettre en avant mon club.
Et quand nous causons de bleu il ne faut pas oublier Montpellier qui eut, un temps, un stade Yves du Manoir.
Au-delà de l’arc-en-ciel je me réjouis avec mon pote Didier et je pleure avec ma copine Nicole.
Mais n’oublions pas que le Rugby est une fête et qu’elle a hier porté celui de France au firmament européen. Je vais donc me taper une petite bourriche d’huitres avec un joli vin charentais et je finirai sur un grand cognac...un Cordon Bleu évidemment.
Gilles Balsan
Président d'Honneur et Fondateur de Génération Yves du Manoir
Europe ? Out !
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