Vingt ans que Patou est parti
Il est des noms qui résonnent avec une saveur particulière dans nos mémoires.
Prenez le prénom « robert » par exemple.
Ces deux voyelles m’évoquent immédiatement le truculent Robert d’Artois, le fameux « baron écarlate » que les lecteurs des rois maudits aiment particulièrement. Robert Mitchum dans les « Nerfs à vifs » (celui de 1962) ou bien Robert de Niro dans le « Voyage au bout de l’enfer » me viennent également à l’esprit.
Mais les Robert sont aussi de grands poètes, Desnos, Charlebois ou Zimmermann (Bob Dylan).
Et puis il y en a un qui a, sans doute, droit à un traitement particulier dans mon cœur Ciel et Blanc, c’est Robert Paparemborde.
Ce nom claque comme un oriflamme marqué d’une pointe de tendresse.
Je ne vais pas vous raconter sa vie, d’autres l’ont fait mieux que moi.
Rappelons simplement qu’avant de graver le nom du Racing Club de France sur le bouclier de Brennus il a joué à Pau, patrie de naissance du plus grand roi, sans doute, qu’ait connu la France. C’est également le lieu de naissance de l’inoubliable Porthos.
Je n’ai jamais eu le bonheur de le croiser mais j’ai pu rencontrer son épouse Valérie, dont la gentillesse et la disponibilité sont tellement appréciées des adhérents de GYDM dont elle est la marraine. Je dis que je ne l’ai jamais croisé mais ce n’est pas tout à fait exact. Je me souviens bien de ce jour où nous étions dans le même stade. Je n’étais pas à ses côtés bien entendu mais nos cœurs battaient à l’unisson. C’était entre la porte d’Auteuil et celle de Saint-Cloud, dans un Parc des Princes qui n’a jamais si bien porté son nom. Nous étions le 26 mai 1990. Je me souviens de ma femme debout sur son siège hurlant à plein poumon, je me souviens de notre bonheur, je me souviens que la nuit fut belle et trop courte. Nous étions jeunes, nous étions heureux et si nous le sommes toujours c’est bien grâce à des Hommes comme lui.
Nous commémorons une date bien triste, celle de la mort de « Patou », de « Papa » et une larme risque de perler à nos paupières...Elle aura certainement et encore des reflets Ciel et Blanc avec une pointe de vert.
PS : Je viens de relire « Les contes du Rugby » d’Henri Garcia. Ecrit plus tard, nul doute qu’il aurait comporté un chapitre nommé « Patou ».
Gilles Balsan
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